Le d�put� Charfeddine fr�lait la mort quand sa voiture a essuy� une rafale de tirs

Cibl� ce jeudi par un attentat d'assassinat, le d�put� du parti "Nidaa Tounes" (parti majoritaire au pouvoir en Tunisie) Ridha Charfeddine a r�v�l� lors d'un point de presse que sa voiture a essuy� une rafale de tirs d'au moins 30 balles alors qu'il se dirigeait � son travail.

"La tentative d'assassinat dont j'�tais victime s'est produite ce jeudi vers 9H45 (heure tunisienne, GMT+1)", a-t-il pr�cis�.
D'apr�s M. Charfeddine, un autre v�hicule l'a attaqu� alors qu'il �tait en route pour son lieu de travail (une usine de m�dicament dans la province de Sousse, aux c�tes-est du pays).
Il a �galement affirm� qu'il n'a pas r�ussi � identifier le conducteur du v�hicule avant que l'un des suspects, �tabli au si�ge arri�re, ne tire une rafale de coup de feu envers sa voiture.
Selon certains m�dias locaux, les unit�s antiterroristes, d�p�ch�es sur place, ont pu saisir pas moins de 30 douilles de balles qui appartenaient � une arme � 9 millim�tres de calibre.
"Cette tentative d'assassinat prouve encore une fois � quel point notre pays est menac� (...) pour ainsi dire que personne n'est � l'abri", a encore averti le d�put�.
De son c�t�, le secr�taire g�n�ral du parti "Nidaa Tounes" Mohsen Marzouk n'a pas m�ch� les mots pour dire que " la tentative d'assassinat perp�tr�e contre Ridha Charfeddine n'est pas un acte isol�". Selon lui, "un r�seau organis� est derri�re ce qui s'est pass� aujourd'hui".
"Le terrorisme et la corruption se veulent d�sormais deux faces pour une seule monnaie (...) la Tunisie a plus que jamais besoin d'une certaine unit� nationale pour combattre la corruption et le terrorisme", a-t-il soulign�.
Depuis 2011, une s�rie de tentatives d'assassinats politiques ont �t� planifi�es par des groupes extr�mistes visant principalement des hommes politiques dont le militant de gauche Chokri Brahmi et le d�put� nationaliste Mohamed Brahmi tu�s respectivement le 6 f�vrier 2013 et le 25 juillet de la m�me ann�e. Fin