En tout début de soirée, le public qui a afflué en masse pour la clôture de cette édition carrément cosmopolite, s'est offert un spectacle inoubliable en goûtant aux rythmes hautement colorés de la musique captivante de l'Espagnol Daniel Casares, ardent apôtre du renouveau flamenco et l'un des artistes les plus talentueux de ce registre musical.
En deuxième partie de soirée, les Finlandais du "Gourmet Sextet", au jazz très rythmé, créatif et brillant, ont proposé une musique festive, résolument populaire, adossée à un mélange savant de jazz, blues, tango, rock et musique traditionnelle, le tout merveilleusement servi avec entrain et notes d'humour.
Fine connaisseuse du répertoire gnaoua, Khadija Ouarzazia est également la seule à pouvoir l'allier à un rythme houari, mesure berbère de la région de Taroudant.
Cette conjonction de rythmes Jazz et gnaoui a formellement eu le mérite de faire honneur à la notion de rencontre, constamment promue par "Jazz au Chellah".
A coup sûr, "Jazz au Chellah", dont l'attrait et la notoriété vont crescendo, s'est imposé, depuis son éclosion en 1996, comme un événement incontournable de la scène culturelle du Maroc. Fin
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